Nous savons que les abeilles ont un rôle crucial dans l’écosystème. Elles sont indispensables pour la pollinisation nécessaire à la reproduction des plantes. Pays de Montbéliard Agglomération dans le cadre du TEPCV à réagit. À travers une opération appelée “Écomobilité sur le Campus”, des ruches connectées ont été installées au sein du campus en Avril 2019.
Préserver les abeilles
Les abeilles sont précieuses pour notre écosystème. Effectivement, les abeilles sont en train de disparaître petit à petit. C’est ici la grande préoccupation d’Arnaud Adam, président de l’Union apicole du Pays de Montbéliard. C’est lui qui a mis à disposition six ruches pour le campus. Les étudiants de master “Gestion durable de l’environnement pour les territoires et les entreprises” ont été chargés de trouver la localisation parfaite pour mettre en place ces ruches.
Les ruches ont produit 80 kg de miel cette année !
Le choix du site a été mûrement réfléchi pour que les réglementations et les consignes de sécurité soient respectées. Les étudiants ont aussi décidé d’implanter des végétaux adaptés aux abeilles pour optimiser la période de butinage : le cornouiller sauvage, l’oléastre à ombelles, le troène commun, le noisetier ou encore le cornouiller sanguin. Toutes ces actions favorisent réellement la pollinisation des plantes et par conséquent la survie de l’espèce.
Construire des ruches connectées
Face à la disparition des abeilles, un besoin de surveillance à été nécessaire pour Arnaud Adam. Avec des récoltes très mauvaises en 2019, 8 à 10kg par ruche contre 20 en général, des ruches connectées étaient la solution pour lui permettre de mieux surveiller la santé de ses ruches. Ce sont six étudiants de deuxième année du DUT Mesures Physiques qui ont été chargés de créer deux ruches connectées.
Le processus de fabrication n’a pas été de tout repos pour ces étudiants. Entre l’installation des capteurs et de tout le système, les étudiants ont fait preuve d’une grande technicité. Les capteurs et le microprocesseur sont alimentés par des panneaux solaires. La plus grande innovation de ce projet, c’est l’envoi d’un SMS contenant toutes les informations récoltées à l’apiculteur. Plus qu’une innovation c’est aussi un gain de temps pour lui qui peut se sentir serein concernant ses prochaines récoltes. La création du système est encore en cours de développement afin d’obtenir un produit final sans aucune défaillance.
La ruche pèse entre 50 et 100 kg !
Des données vitales recueillies
La mise en place de ces capteurs permet la récolte de données précieuses concernant l’état de la ruche. Il peut connaître le poids de sa ruche, sa température et son taux d’humidité. Cela va lui permettre de réagir rapidement si l’une de ces informations ne semblent pas être dans les moyennes. Le premier capteur va permettre de mesurer la température et le taux d’humidité. En effet, si la température est trop basse cela veut dire que les abeilles sont en train de mourir. Quant au deuxième capteur, il va mesurer le poids de la ruche. L’apiculteur va pouvoir voir si toutes les abeilles sont bien rentrées en fin de journée à la ruche. Cette donnée est très précieuse si le poids s’alourdit considérablement. Il va pouvoir comprendre quand est-ce qu’il doit ramasser le miel.
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Pour conclure, cette installation sur le campus de Montbéliard est une grande valeur ajoutée. Lors de la première récolte, 17 kg de miel de fleurs ont été récoltés en août 2019. La suite semble toute tracée pour ces abeilles qui semblent bien se plaire sur le campus montbéliardais.